Il y a environ 80 000 produits chimiques différents, utilisés aux Etats-Unis et chaque année, c’est plus de 1000 qui rejoignent cette liste. Certains sont bénéfiques pour nous, tandis que d’autres, des polluants, ne le sont pas. Il est souvent difficile de faire la part des choses et surtout de se rendre compte rapidement de leurs effets sur notre environnement mais aussi sur notre santé. La plupart n’ont d’ailleurs jamais été testés pour leur sécurité. On trouve ces produits partout, dans la tasse d’eau de votre enfant, dans la crème que vous mettez sur votre peau, sur les tapis. On les retrouve dans la nourriture et aussi dans l’eau que nous buvons. Personne ne peut y échapper.
De nombreuses recherches ont permis de comprendre peu à peu, l’impact de certains de ces produits chimiques sur notre santé. De nombreux produits ont été reliés à l’émergence et surtout à la croissance exponentielle du nombre de ces troubles et maladies.
L’exposition chronique entraine à long terme une accumulation au niveau de l’organisme puis après des décennies, des problèmes de santé.
Ce délai de l’impact sur notre santé, entraîne une absence de prise de conscience du problème et surtout la difficulté à trouver un lien de cause à effet.
Le constat
De nombreuses études ont permis de faire un lien entre certaines maladies et l’exposition de plus en plus importantes à des toxines environnementales. Voici la liste non exhaustives des conséquences de l’impact de ces produits sur notre organisme.
Concernant, le gain de poids et l’obésité, il a été montré que ces toxines pouvaient alterer le métabolisme des graisses dans l’organisme et entrainer une rétention des graisses, malgré une bonne hygiène de vie. Ces toxines peuvent donc avoir un impact sur votre poids. On appelle ces toxines des obésogènes. Cela mélangé à la mauvaise hygiène alimentaire, voici un cocktail explosif dont nous somms les témoins aux Etats-Unis.
Quels sont ces produits chimiques et où les retrouve-t-on ?
On les trouve bien sûr partout : de l’eau que vous buvez à l’air que vous respirez, en passant par l’alimentation que vous ingérez, dans les produits cosmétiques que vous vous appliquez sur la peau et bien plus encore…
On retrouve des substances volatiles, ayant une durée de vie courte ou au contraire s’accumulant un peu partout. En voyant ce constat, vous allez me dire qu’il est difficile d’y échapper et en sachant cela, vous aurez d’ores et déjà démissionné avant même d’avoir fini la lecture de cet article. Ces polluants se retrouvent à différents niveaux et sont classées en différentes catégories.
On distingue :
- Les métaux lourds qui vont s’accumuler dans l’eau et l’alimentation. Ils vont aussi se retrouver dans les canalisations, les amalgames dentaires, certaines peintures etc.. La prise de conscience à ce niveau-là a été prise depuis quelques temps : notamment concernant le plomb et le mercure.
- Les toxines alimentaires : on aura plus de mal à le discerner. Les OGM ont leur part de mystères, tandis qu’il a été établi depuis longtemps que les colorants, conservateurs, etc, avaient une incidences non négligeable sur la santé.
- Les toxines environnementales : à côté des pesticides que l’on retrouve dans l’alimentation, il faut aussi être vigilant à la qualité des
Ces produits sont arrivés il y a peu, dans notre environnement. En 100 ans, la composition du blé a bien changé, l’avènement de l’alimentation industrielle et donc de l’agriculture ont aussi bien changé. Nos habitudes alimentaires du coup n’ont plus rien à voir avec celles de nos grand-parents. Nous nous mettons beaucoup plus de cosmétiques sur le corps, nous avons à disposition, bien plus de produits nettoyants autours de nous. Vous ne vivez pas non plus dans une cabane de bois, vous vous déplacez en voiture qui elle même produit des gaz toxiques … je pourrais continuer la liste… Alors à moins de vivre dans un cave, comment faire pour réduire l’impact de ces produits et comment agir et par où commencer ?
La bonne nouvelle
Si il est difficile désormais de vivre dans un monde complètement propre, il est possible de limiter l’impact de certains polluants sur notre organisme en maitrisant ce qui est maitrisable. Diminuer son exposition quotidienne à ces toxines est possible à notre échelle en changeant certaines de nos habitudes et en adoptant un certain mode de vie.
La question est donc maintenant de savoir par où commencer, comment commencer sans sombrer dans l’obsession et sans être débordé par la masse d’informations circulant, savoir cibler quelles sont les actions à réaliser, par où commencer.
En maitrisant ce qui est maitrisable, en adoptant des habitudes simples, vous pourrez déjà diminuer de façon significative leurs impacts.
Sources :
http://www.motherjones.com/environment/2014/03/tritan-certichem-eastman-bpa-free-plastic-safe
http://www.motherjones.com/tom-philpott/2013/03/study-eating-fresh-local-and-organic-wont-protect-you-nasty-chemicals
http://www.motherjones.com/environment/2016/09/fda-banned-antimicrobials-so-why-are-they-still-everything
http://news.harvard.edu/gazette/story/2016/08/unsafe-levels-of-toxic-chemicals-found-in-drinking-water-of-33-states/
http://endocrinenews.endocrine.org/warning-signs-how-safe-is-bpa-free/
Excellent article et initiative ! Aujourd’hui, nous sommes plongés dans les polluants constamment et par des choses dont nous avons besoin pour vivre (air, eau, alimentation…) sans parler des vêtements etc
La prise de conscience est là et j’aime croire qu’un jour cela changera..(?) cela dépendra de l’éducation des futures générations aussi…
En attendant, tu as raison il faut essayer à notre échelle !
Exactement, car pour le moment, on peut diminuer cet impact significativement et aussi en faire profiter nos enfants. Le sujet est vaste .. malheureusement
Ouha merci Isabelle ! Hâte de connaître la suite ! Mon défi à moi va être de ne pas que ça vire justement à l’obsession et trop prendre la tête à ma famille !