Ces produits chimiques qui menacent notre santé et notre bien-être (2)

Vous vous souvenez, en janvier dernier, j’ai commencé à vous parler des toxines, qui nous entouraient plus particulièrement aux Etats-Unis, dans un premier article, je suis souvent revenue sur ce sujet-là, normal, je suivais une formation avec une spécialiste du sujet. Avec elle, j’ai navigué dans de nombreux domaines de l’alimentation, à la cosmétique en passant par les produits ménagers. Catastrophée, je le suis, mais il ne sert à rien de rajouter du stress à notre vie d’expatriés qui l’est déjà bien assez. Savoir garder la tête froide est important. Alors, vous pouvez décider de faire l’autruche ou alors, de commencer peu à peu à prendre conscience du problème et d’agir, là où il est possible d’intervenir pour diminuer cet impact. Il suffit parfois de gestes simples pour commencer à prendre de nouvelles habitudes. Cela ne peut être que bénéfique pour votre santé, votre bien-être, votre énergie tout simplement.

Dans ce premier article, je vous introduisais le sujet en vous expliquant les impacts sur notre santé : maladies chroniques, troubles hormonaux, cancers etc. Dans cet article, je reviens plus précisément sur certains aspects.

En pratique où retrouve-t-on ces produits chimiques toxiques ?

J’ai envie de vous dire : PARTOUT  MAIS ! rappelez-vous, je vous en avais dressé un tableau :

Plus précisément, elles rentrent en contact avec nous, selon 4 voies d’entrée principales :

  • par l’air que l’on respire,
  • notre peau,
  • notre alimentation et l’eau que nous buvons.

 

« Oui mais comment peut-on diminuer l’impact de tout cela ? »

-Parce-que c’est facile de dire que cela vient de l’air que l’on respire, mais que peut-on y faire ?

Justement, vous ne pouvez rien faire contre l’air de votre ville, sauf en restant cloitrée chez vous ou en vivant au fin fond de la campagne, mais vous pouvez, vous à votre échelle, adopter des petits gestes pour réduire l’impact des toxines dans l’air que vous respirez. Commencez par choisir des produits sans parfum, que ce soit dans les cosmétiques ou les bougies, les produits ménagers. Les parfums de ces produits ont des compositions qui ne sont pas mentionnées et qui la plus part du temps contiennent des phtalates, un des perturbateurs endocriniens, les plus préoccupants. Ces phtalates sont des produits issus de certains plastiques et sont introduites dans les parfums car ils permettent de maintenir l’odeur du parfum, plus longtemps.

Alors, voici quelques trucs pour diminuer l’impact : en commençant par adopter des gestes simples bien sûr. Mais il faut d’abord re-situer l’impact et où intervenir. Je vous invite à donc à considérer ces 4 impacts :

Impact sur l’organisme – Shutterstock

1-Retrouver une alimentation saine pour diminuer l’exposition aux pesticides et aux additifs alimentaires 

  • Adopter une alimentation saine, peu transformée, permet de diminuer la quantité d’additifs alimentaires, les conservateurs, colorants, sucres et graisses ajoutés.
  • S’orienter dans la mesure du possible, vers des produits BIO (ORGANIC en anglais) permet de diminuer les pesticides utilisés largement dans l’agriculture. Des études ont montré que seulement 7 jours après être passé à une alimentation bio, le taux sanguins de pesticides des personnes étudiées, diminuaient de 90%. Il est vrai que cela demande un budget plus conséquent. Sachez choisir en fonction de ces deux listes à avoir toujours en tête : the dirty dozen et the clean fifteen. (revoir mon article : quand acheter organic ?)

En vous dirigeant, vers l’organic, non seulement, vous diminuez les pesticides, mais vous évitez aussi les OGM. De plus, en adoptant au maximum les produits organics, vos aliments sont plus riches en nutriments plus particulièrement, en anti-oxydants.

2-Au niveau de la cuisine

C’est dans la cuisine encore qu’il faut veiller et rester vigilant. On a tous entendu parler des effets des plastiques : mais qu’en est-il de votre vieille boîte de Tupperware, celle qui est devenue orange après avoir réchauffé une sauce tomate ? Quant à votre poêle Tefal®, vous hésitez à la jeter alors qu’elle est toute craquelée ? Enfin, vous respirez parce que le biberon de lait de votre bébé est en plastique BPA free ?

Mais qu’est ce que cela implique vraiment ? Je vous invite à lire prochainement un article sur le sujet.

3-En filtrant l’eau que l’on boit 

Les canalisations n’ont pas bonne réputation aux Etats-Unis. D’autre part, il a été reporté dans de nombreux endroits des taux de métaux lourds inquiétants, tout comme des résidus de pesticides ou même de médicaments. Filtrer l’eau n’est pas un luxe : diverses solutions s’offrent à vous : des filtres installés en dessous des robinets, des carafes filtrantes, voire parfois l’utilisation de bonbonnes d’eau (un article sera écrit sur le sujet).

4-Ce que l’on applique sur la peau : les cosmétiques

Restera alors encore à être vigilant vis à vis des cosmétiques que l’on emploie : la liste des produits interférant avec notre métabolisme est longue : paraben, oxybenzone, triclosan, sodium lauryl sulfate, propylene glycol … Vous pouvez retrouver plus d’informations dans mon article : https://ameriksante.com/produits-a-eviter-cosmetiques-aux-etats-unis/

Des recherches ont prouvé que ces produits étaient aussi associés à des troubles thyroïdiens, des problèmes d’infertilité, de puberté précoce, d’obésité, de diabètes et à certains types de cancers.

produits à éviter dans les cosmétiques

La liste est longue et malheureusement, on ne peut y échapper. Mais commencer à en prendre conscience et changer peu à peu nos habitudes pour diminuer l’impact de certaines de ces substances peut être un challenge intéressant à relever …

Pour en savoir plus et surtout avoir toutes les données, je vous propose un programme, où vous avez toutes les informations nécessaires en français, pour adopter dès votre arrivées aux Etats-Unis, les gestes qui vous permettront de diminuer cet impact.

Vous voulez en savoir plus ?

C'est par ici


Sources : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1367841/

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